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Le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, profitant de son séjour à Mindouli, dans le département du Pool pour lancer les travaux de la construction de la route Kinkala-Mindouli, a visité le centre de dispatching de Mindouli.

Ce centre de dispatching de Mindouli reçoit l’électricité provenant Moukoukoulou, via Loudima et de la centrale à gaz de Pointe Noire. D’après les explications des techniciens de la Société Nationale d’Electricité (SNE), ce centre alimente le poste de transformateur de Tchelampo, au PK13 avec 220kw à Brazzaville. Un poste de transformateur qui alimente les quatre départs sont prévus pour le poste de Mindouli : le 1^er alimente la ville de Mindouli ; celui qui alimente Kinkala 24h/24, mis en service il ya une semaine ; celui qui alimente la cimenterie Diamond cement en construction, le départ de réserve qui est prévu pour le chantier Mindouli-Kindamba, les câbles existent, il reste leur connexion au district de Kindamba sur environ 98km.

La difficulté d’exploiter à fonds les 80 mégawatts de Moukoukoulou, en passant par Loudima, c’est le souci exprimé par ce technicien de la SNE au président de la République. Puisque les lignes attenantes du district de Mindouli à ce barrage ont été endommagées par les derniers troubles sociaux que le pays avait connu. Les études réalisées en 2013 font état de l’interruption de cette ligne sur 60km sur 94km de ligne Mindouli-Moukoukoulou.

 Cimenterie Diamond Cement Congo : les premiers sacs attendus en janvier 2016

Cette information a été donnée par le directeur général de cette société, Clément Mawouli Ayaley au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, au cours de sa visité dans ladite cimenterie de Mindouli en construction.

La cimenterie Diamond Cement Congo, En cours de construction, mettra ses premiers sacs de ciment en début de l’année 2016. Cette annonce a été faite au Chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso par les investisseurs, au moment de la visite de ces installations, à Mindouli, département du Pool, le vendredi 26 juin dernier.

Cette cimenterie se construit sur une superficie de 35 hectares. Les travaux pourraient s’achever à la fin de cette année. Le coût de cet investissement s’élève à 50 milliards FCFA. Cette cimenterie, aura à terme, une capacité de production annuelle de 600.000 tonnes de ciment, extensible jusqu’à 1 million de tonnes. Sont en construisent sur le même site, deux principales usines avec d’autres structures connexes parmi lesquelles un grand dépôt. La première unité consiste à exploiter le calcaire et la deuxième usine elle, recevra ce calcaire pour le transformer en produit fini. Toutes ces informations ont été mises à la disposition du Chef de l’Etat Congolais par  le directeur général de la société Diamond Cement Congo, Clément Mawouli Ayaley.

L’administration de la société a profité de cette circonstance pour présenter au président Denis Sassou N’Guesso les difficultés d’acheminement du matériel et d’autres contraintes naturelles qui ralentissent la bonne exécution des travaux. Puisqu’il pleut 8 mois sur 12 dans la zone. D’où la nécessité d’accélérer les travaux pendant la saison sèche. Le Diamond Cement Congo est une cimenterie intégrée avec clinkérisation et broyage de ciment. Diamond cement Congo est, donc, une très grande usine qui va créer de la valeur ajoutée dans le pays. Sa mise en service, à coté d’autres cimenteries (4 dont 2 sont opérationnelles) existant dans le pays pourrait permettre à la République du Congo de satisfaire sa demande intérieure et exporter au niveau sous-régional. 

L’oscar de l’excellence et de l’émergence des Managers Africains a été décerné cette année à Denis Christel Sassou N’Guesso par le conseil international des managers africains(CIMA). Ce prix lui a été décerné lors  du 18^ème Forum économique de l’Afrique gagnante couplé au gala des managers africains organisés par le Conseil International des Managers Africains (CIMA), Comme de coutume,  a organisé son sous le thème : « l’Afrique économique à la croisée des chemins, le temps de l’Afrique ou comment vaincre la pauvreté ».

Au regard de son leadership, de sa bonne gouvernance économique ainsi que ses résultats acquis sans oublier sa position dans le paysage économique du Congo, le Comité de Surveillance et le Jury après avoir statué le 3 avril 2015, à Paris sur les meilleurs Managers ayant marqué l’année. Tenant compte de l’avis émis par ces organes de décision du CIMA, l'honorable Babacar Ndiaye, Président Honoraire de la Banque Africaine de Développement et Président du Forum 2015 des Managers Africains, lui a décerné cette distinction honorifique.

Denis Christel Sassou Nguesso a déclaré que « s’agissant de ses actions pour l’émergence économique de mon pays, le Congo, j’ai très vite compris que les hommes sont les réelles ressources de la vie et non pas des ressources naturelles comme on nous le présente tant souvent ». Les hommes, poursuit-il, sont de véritables moteurs du développement de l’Afrique. En conséquence, et en complément de mes activités économiques, car je suis en charge des activités aval pétrolières au sein de la Société Nationale des Pétroles du Congo qui s’occupe essentiellement  des hydrocarbures, et qui sont à 80-90% constitutives des recettes de notre pays le Congo. »

Il sied de noter que l’heureux récipiendaire, Denis Christel Sassou Nguesso, outre son poste d’Administrateur général de la Congolaise de Raffinage, qui s’occupe du raffinage du pétrole Congolais, pour en faire des produits finis, il est aussi le président de la Fondation « Perspectives d’Avenir », dédiée à la promotion de l’éducation et à la Santé. Ses actions sont dirigées, spécifiquement, vers les personnes des couches sociales les plus défavorisées du Congo.

Denis Christel Sassou Nguesso a rendu un hommage au Conseil International des Managers Africains (CIMA) qui est champion de l’intégration économique et promoteur du partenariat Sud-Sud de  notre continent depuis de nombreuses années, à en croire les responsables.

« Face à la constitution des grands blocs politiques et économiques que nous voyons naître en Europe, en Asie, en Amérique Latine, la survie de l’Afrique passe par des initiatives continentales, et non pas comme on le constate trop souvent par des replis nationalistes », a soutenu l’heureux récipiendaire.

« Dans ce contexte le récent accord atteint par 26 pays africains, pour créer un marché commun, qui va, du Cap jusqu’au Caire est une nouvelle extrêmement réconfortante pour notre continent l’Afrique. Car, c’est à travers de telles initiatives et de telles organisations que soutient le CIMA, que notre continent ira, réellement, vers l’émergence qu’est devenue le credo de nombreux Chefs d’Etat de notre continent, » a renchéri Denis Christel Sassou Nguesso au cours de cette soirée de gala.

Le Président Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville ce samedi 13 juin 2015 en fin de matinée pour l’Afrique du sud où il prendra part au 25 ème Sommet de l’Union africaine se tiendra du 14 au 15 juin au Centre international de conférences de Sandton à Johannesburg en présence de nombreux Chefs de l’Etat et de gouvernement.

Au cours de ce sommet, le thème qui sera débattu reste le même que celui du 24^ème sommet de janvier dernier : « Année de l’autonomisation et du développement des femmes en vue de la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Afrique ».

outre ce thème central, les chefs d’Etat et de gouvernement seront également invités à se prononcer sur d’autres points inscrits à l’ordre du jour de ce sommet, notamment la libre circulation des personnes, des biens et services, les questions de migration, xénophobie et gouvernance, la rationalisation des sommets de l’UA (méthodes de travail et procédure), l’adoption du budget 2016. Il sera aussi question de l’examen du rapport de la retraite ministérielle sur le premier plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 et son mécanisme de financement; du rapport du conseil de paix et de sécurité sur ses activités et l’état de la paix et de la sécurité en Afrique ( le terrorisme, l’extrémisme radical et la réponse de l’Afrique); du rapport de la commission sur l’épidémie d’Ebola, du rapport du comité ministériel ad hoc sur le barème des contributions.

Il faut aussi noter que plusieurs réunions et événements parallèles se tiendront pendant ce 25ème sommet. Il s’agit du 33ème sommet du Comité d’orientation des chefs d’Etat de gouvernement du NEPAD; du 23ème sommet du Forum du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et du sommet du conseil de paix et de sécurité sur la situation au Soudan et au Burundi. En marge du sommet se tiendra aussi la 15ème session de l’Organisation des Premières Dames africaines pour la lutte contre le Vih/Sida.

La cérémonie d’ouverture prévue pour dimanche sera marquée par les discours de la présidente de la commission de l’UA, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, du secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-Moon, du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et du président en exercice de l’UA, le président zimbabwéen Robert Mugabe. Les chefs d’Etat nouvellement élus s’adresseront à leurs pairs.

Lancé le 6 juin dernier, à Pointe-Noire, Le programme de santé communautaire, est une grande première : c’est un hôpital mobile dont les principaux moyens sont des camions itinérants, dotés d’équipements de pointe dans les domaines aussi variés que la chirurgie, la radiologie, l’IRM, la gynécologie, la stomatologie et l’ophtalmologie, s’installeront sur des sites pour dispenser des soins sur place.

Cette campagne des soins de santé permettra la prise en charge médicale des populations de Pointe-Noire, point de départ du programme, à travers des soins, précédés par des examens de laboratoire facilités par des équipements de pointe.

C’est le cas de l’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique). Cet appareil est un équipement de pointe que l’on trouve dans les hôpitaux classiques avec un prix élevé. En dépit du coût de cet examen, le programme a mis gratuitement cet appareil au profit des populations de Pointe-Noire, avant celles d’autres départements du pays. A Brazzaville, où cet appareil est installé au Centre hospitalier et universitaire, l’examen d’IRM est encore hors de prix pour le congolais moyen.

En fait, l’IRM est une technique d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues de l'intérieur du corps, en deux ou en trois dimensions,  de façon non invasive avec une résolution en contraste relativement élevée. L'IRM est principalement dédiée à l'imagerie du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), des muscles, du cœur et des tumeurs. Grâce aux différentes séquences, on peut observer les tissus mous, avec des contrastes plus élevés qu'avec la tomodensitométrie

 La carte médicale personnalisée : une autre innovation du programme

Outre le fait d’avoir apporté les soins auprès des malades qui sont habitués à se rendre à l’hôpital, le programme de santé communautaire comporte une autre innovation : la carte médicale personnalisée. C’est une carte biométrique qui enregistre les données du patient (pathologie, antécédents médicaux, son traitement, etc.). Elle permet au patient d’avoir son dossier médical sur une puce en lieu et place des documents encombrants. 

Le patient est en mesure de voyager avec sa puce à l’étranger, facilitant ainsi la tâche aux médecins qui le reçoivent dans son pays d’accueil. Ils auront son bilan de santé que le patient aura gardé secret sur lui.

Cette carte médicale personnalisée comporte un autre avantage, à savoir raccourcir le délai d’évacuation des patients dont la prise en charge est facilitée grâce à la puce qui comporte son secret médical.

A cœur vaillant rien d’impossible, dit un adage ! En rendant possible cette innovation au Congo, président de la Fondation « Perspectives d’Avenir » et initiateur du programme, l’honorable Denis Christel Sassou Nguesso, a donné corps à ce dicton populaire et au grand bonheur des populations des 12 départements du Congo.

Monsieur le préfet du département de pointe noire ;

Monsieur le Maire de la ville de pointe noire ; Monsieur le Délégué du Représentant de l’OMS ;

Monsieur le Directeur départemental de la Santé ;

Mesdames et Messieurs les agents de santé ici présents ;

Mesdames et Messieurs, distingués invités ;

Chers parents et amis

 La ville de Pointe Noire à l’honneur d’abriter la cérémonie du lancement officiel du Programme de Santé Communautaire. La ville de pointe noire a joué un grand rôle dans l’histoire de notre pays ; en effet c’est ici, à pointe noire, première capitale politique de notre pays qui a été proclamé la République du Congo, le 28 novembre 1958.

Notre présence en ces lieux est un vibrant témoignage de soutien et une marque de considération à cette activité. Je souhaite, donc que cette considération se pérennise dans le temps. La rencontre de ce jour qui marque le lancement du programme de Santé Communautaire à Pointe noire va se poursuivre dans tous les départements de notre pays.

Ce programme traduit notre modeste engagement aux côtés de certains partenaires institutionnels, j’ai nommé l’OMS et le Ministère de la Santé et de la Population, pour accompagner le projet de société du président de la République « le Chemin d’Avenir. » Ce programme est le prolongement d’une chaîne d’activités que nous avons mené depuis quelques temps.

Parmi lesquelles : -le dépistage du cancer du col de l’utérus ;

-la vaccination des jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus ;

-une campagne de soins et de vaccination à Oyo ;

-l’organisation du 6ème symposium de carcinologie à Dolisie ;

-l’organisation de la 1ère journée médicale et pédagogique ;

- des dons d’ambulances dans différents départements ;

Toutes ces initiatives pour lesquelles je me suis investi et que j’ai soutenu depuis toutes ces années m’ont amené à comprendre et surtout à réaliser et faire un constat simple.

Mes chers Compatriotes, Mesdames, Messieurs,

Les préoccupations de nos compatriotes sont bien éloignées des débats politiques ou politiciens où chacun tente de préserver son pré carré, voire ses intérêts. Nos compatriotes sont dans l’attente de solutions rapides et immédiates, et non plus de longs discours. Depuis des années, le Président de la République, soucieux du bien être de tous, trace les lignes force de l‘action du gouvernement pour atteindre cet objectif.

Cependant, il y a un domaine où les attentes et les besoins de nos populations sont grands et parfois source de nombreuses inégalités, injustice, c’est la santé. Dans ce secteur, beaucoup a déjà été fait à l’initiative et sous l’impulsion du Président de la République. Afin d’apporter humblement et modestement ma contribution en ma qualité de citoyen et d’élu, j’ai pris l’initiative de créer la Fondation « Perspectives d’Avenir » qui soutien et parraine ce programme de santé communautaire.

La vision de la fondation « Perspectives d’Avenir » s’articule autour d’un triple objectif:

1. Recentrer le développement de notre pays sur l’homme et la femme congolais, avec l’Education et la santé comme priorité. En effet, les hommes sont la première ressource de chaque nation, et l’éducation et la santé sont les principales ressources de chaque homme. J’ai décidé de parier sur le capital humain et les infrastructures sociales et intellectuelles.

2. aider les couches les plus défavorisées, en particulier les jeunes, avec des actions ciblées et dont le rendement est mesurable.

3. Nouer un dialogue ouvert et permanent avec les populations, en faisant d ‘elles des partenaires actifs de la fondation dans le soutien que celle-ci leur

apporte. Pour mener des actions efficaces et durables, la fondation prône la co-appropriation de ces activités par les populations concernées et la co-responsabilité. On ne peut pas vouloir améliorer le sort des populations sans les associer étroitement au processus de cette amélioration.

Animée par cette vision, la fondation « Perspectives d’Avenir » a déjà posé des jalons visibles, comme la coopération avec l’Université Marien NGOUABI, dans les nouvelles technologies de l’Information, la création de bourses d’études; pour les étudiants issus des milieux sociaux les plus défavorisés et démunis.

Nous voici aujourd’hui à Pointe - Noire, pour lancer les activités des hôpitaux Mobiles à travers tout le pays; ce choix n’est pas fortuit, car la ville océane est réputée pour être la « Porte du Congo » et nous ne faisons que reconnaitre et honorer ce statut spécial.

Le principe des hôpitaux mobiles est assez simple : il s’agit d’apporter l’hôpital à ceux qui ne peuvent s’y rendre, en raison de la distance, ou pour cause de moyens insuffisants.

Des camions itinérants dotés d’équipements de pointe dans les domaines aussi variés que la chirurgie, la radiologie, l’IRM, la gynécologie, la stomatologie et l’ophtalmologie, s’installeront sur des sites pour dispenser des soins sur place.

En outre, des ambulances seront chargées de transporter les malades sur les sites, quand ces derniers sont situés dans des zones reculées. Des médecins, que je tiens à remercier et féliciter, ont été formés à l’utilisation de tous ces équipements. Une carte électronique sera remise à chaque patient et elle renfermera ses informations médicales. Elle est personnelle et confidentielle. Peut-être que cette carte sera la préfiguration d’une carte individuelle de santé au Congo.

Mesdames et Messieurs, vous l’aurez compris; nos hôpitaux itinérants fonctionneront sur la base des principes directeurs que sont : la gratuité des soins, la mobilité des médecins et la traçabilité des patients pour un meilleur suivi médical. « Le don de la santé est celui de la vie : le don de l’Education est celui opportunités » Voici les idées qui inspirent et guident le sens de mon action sociale et de mon engagement politique.

Je vous remercie.

Du 6 juin au 6 juillet prochain, la population de la Ville de Pointe-Noire bénéficiera des soins gratuits dans des hôpitaux mobiles dotés d’une technologie de pointe. C’est Denis Christel Sassou N’Guesso, le président de la Fondation Perspectives d’Avenir, qui a lancé ce programme en présence des représentants de l’organisation mondiale de la santé (OMS) et de la chambre de commerce de France.

La ville de Pointe-Noire, point de départ du programme communautaire, qui se poursuivra dans tous les départements, a vibré ce 6 juin dans une allégresse totale. Jeunes, hommes et vieux se sont rassemblés de bonne heure pour palper du doigt la réalité des hôpitaux mobiles dotés d’une technologie de pointe mis à leur disposition par la Fondation perspectives d’avenir de Denis Christel Sassou N’Guesso.

Durant un mois, la population ponténégrine va bénéficier des soins divers en chirurgie pédiatrique des enfants de zéro à 18 ans, en chirurgie générale pour les personnes adultes, en chirurgie stomatologie, ophtalmologique, gynécologique, et autres. Ce programme qui débutera proprement le 10 juin prochain, le temps de faire quelques réglages du plateau technique, ne se limitera pas à son quartier général qu’est l’hôpital de Loandjili. Elle se poursuivra dans les autres hôpitaux de Pointe-Noire.

Selon le coordonnateur de ce programme de santé communautaire, Docteur Emmanuel Koutaba, ce projet un enjeu majeur en raison de la très forte mortalité et morbidité au Congo. L’objectif poursuivi étant de sortir le Congo, a-t-il poursuivi, de sortir de « bourbier pathologique ». Il a précisé que, c’est cette raison qui a poussé la fondation perspective d’avenir de pouvoir ramener l’hôpital vers le malade. Un acte de « portée sociale », a dit le maire de Loandjili, Mme Marie Catherine Deckambie Mavoungou. De son côté, le délégué du représentant de l’OMS au Congo, M. Mouyokani,  s’est réjoui que son organisation soit associée à ce programme de santé communautaire. Au regard des équipements dont dispose ce programme intègre, selon lui, les stratégies principales du programme de développement sanitaire, et cela dans le cadre du partenariat public-privé en matière de santé.

Pour Denis Christel Sassou N’Guesso, le principe des hôpitaux modernes était assez simple. « Il s’agit d’apporter l’hôpital à ceux qui ne peuvent s’y

rendre, en raison de la distance, ou pour cause de moyens insuffisants », déclaré le président de la fondation perspective d’avenir avant d’ajouter que, ces hôpitaux fonctionneront sur la base des principes directeurs que sont : la gratuité des soins, la mobilité des médecins et la traçabilité des patients pour un meilleur suivi médical. Au passage, il a indiqué que, une carte électronique sera remise à chaque patient et elle   refermera ses informations médicales. «  Elle est personnelle et confidentielle. Peut-être que cette carte sera la préfiguration d’une carte individuelle au Congo.», a-t-il conclu.

Il sied de rappeler que ce programme de santé communautaire est organisé en partenariat avec le ministère de la santé et de la population du Congo. Ainsi, il est le prolongement des actions déjà menées sur le terrain par la fondation Perspective d’Avenir sur l’ensemble du territoire. Il s’agit notamment du don de  matériel sanitaire, des campagnes de dépistage, de vaccination et de soins puis l’organisation des symposiums sur des sujets de santé.

Cette Campagne Santé Communautaire, dont le point de départ est la ville océane, après un mois s’étendra à d’autres départements du Congo et pourrait durer 12 mois.

L'un des membres du bureau politique de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), Ange Edouard Poungui, en qualité d’ancien 1^er Ministre de la République, en milieu d’après midi d'hier lundi 01 juin 2015, a franchi le perron du palais du peuple pour échanger avec le Chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso sur la vie et l’état de la Nation.

Après plus d’une demie heure de discussion avec le 1^er Congolais, l’ancien 1^er Ministre entre 1984 et 1989, sous la pression des journalistes a pu esquisser quelques phrases, appelant l’ensemble de la classe politique au dialogue et la concertation, afin de donner la priorité au Congo. Ange Edouard Poungui pense qu’il est inadmissible de continuer à se jeter les pierres, en reléguant aux calendes grecques les préoccupations de la République. Il faut dialoguer, dialoguer, se parler, c’est important pour la vie de la Nation, pouvait-il renchérir.

Le membre du bureau politique de l’UPADS a fait connaitre au président de la République du Congo, sa vision, son point de vue sur le débat politique actuel. Une position qui s’appuie sur le non changement de la constitution. A l’opposé, il a marqué son adhésion à l’initiative prise par le Chef de l’Etat de consulter toutes les forces vives de la Nation. Une démarche salutaire pouvant conduire au dialogue, tant réclamé par la classe politique congolaise. Interrogé par la presse sur l’option qu’il a prise de venir donner son point de vue sur l’avenir du pays, une position contraire à la discipline de sa formation politique, qui jusque là rejette l’idée de la tenue de ces consultations présidentielles, Ange Edouard Poungui soutient que les problèmes du parti seront régler au parti, mais, poursuit-il la vie de la Nation passe avant tout autre chose.

Bien avant lui, la Veuve Milongo, à la tête d’une coalition des Associations Unies pour le Développement du Congo, est venue faire entendre la voix des femmes à Denis Sassou N’Guesso. Sa position tranche avec celle de Poungui, mais se recoupe quelque part. Laurentine Milongo au nom de son organisation exige le changement de la constitution, et la convocation du dialogue national. D’autres par la suite ont soutenu le même point de vue devant la presse. C’est du Parti pour la Solidarité et le Progrès (PSP) de Feu Willy Matsanga, de Génération pour la Concorde et Action Politique (Génération CAPO).

Leurs avis convergent vers une seule exigence : la convocation du dialogue national inclusif.

Ce mardi 2 juin 2015 le tour est revenu à Moe Makosso IV, Roi du Royaume de Loango de faire entendre la voix de son royaume au Chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. Son point de vue a fait référence à la vertu du « Mbongui » dans la tradition africaine.  

Par la voix de son porte-parole, Florent Tchibouanga, le Roi de Loango a révélé à la presse la profondeur de sa pensée qu’il a fait part au président de la République. Il a signifié que la « délégation du royaume a répondu, favorablement à l’appel du Chef de l’Etat. Vous savez qu’à l’heure actuelle, il ya un sujet tabou, celui du changement ou non de la constitution, et que le président de la République, en faisant ce geste, certainement, nous nous sommes rendus compte que c’est une grandeur d’âme. Et lorsque le Roi est arrivé, il a dit au président qu’il détenait un pouvoir moral qui fait référence au « Mbongui ». Aujourd’hui, il ya ceux qui disent OUI et d’autres qui disent NON. Qu’est-ce à faire ? Autant qu’on aille au « Mbongui », c’est de là qu’on trouvera la solution. Nous avons dit au président d’être courageux, parce que c’est lui qui est en train de travailler. Donc, malgré tout ce que les gens racontent, il faut qu’il accepte et au moment opportun, on trouvera la solution. Voilà ce qu’a constitué le message du Roi Makosso »

Au demeurant les avis semblent s’accorder sur la convocation du dialogue national voulu inclusif par les interlocuteurs du président Denis Sassou N’Guesso.

Le président Denis Sassou N’Guesso est arrivé ce jeudi à Abuja pour assister, vendredi, aux cotés d’autres invités de marque, à l’investiture du nouveau président nigérian, Muhammadu Buhari.

De source diplomatique congolaise, la présence du président Denis Sassou N’Guesso à cette cérémonie, s’inscrit dans le cadre du « renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de coopération » qui unissent le Congo et le Nigéria.

En marge des festivités, poursuit la source, le président Denis Sassou N’Guesso pourrait s’entretenir avec son homologue nigérian sur les sujets tels que : la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et le soutien du Congo dans la lutte contre la secte islamique Boko Haram ; la sécurité et la sureté dans le golfe de Guinée, notamment la mise en œuvre des conclusions du sommet de Yaoundé de juin 2003 sur la piraterie maritime.

Les deux chefs d’Etat évoqueront également les situations de crise en Afrique (Mali, Lybie et la République Centrafricaine) ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale.

Cette coopération bilatérale est régie par un accord général de coopération économique et technique, signé le 7 décembre 1986 à Lagos (Nigéria).

Entré en vigueur en 1989, cet accord n’a pas favorisé l’émergence d’une coopération dynamique entre les deux pays, en dépit de l’existence d’énormes potentialités dont regorgent le Nigeria et le Congo.

A ce jour, deux sessions de la Grande Commission mixte de coopération ont été ténues respectivement du 5 au 7 février 2001 à Abuja et, du 4 au 6 décembre 2007 à Brazzaville.

La 3ème session de ladite commission, prévue à Abuja, pourrait être l’occasion tout indiquée pour donner une nouvelle impulsion a cette coopération bilatérale.

73 ans, officier général des forces armées en retraite, le président Muhammadu Buhari a été élu à la tête du Nigeria le 31 mars dernier, avec 53,24 % de suffrages exprimés contre 45,67% pour le président sortant, Goodluck Jonathan.

Cette investiture se tient dans un contexte caractérisé par la fin du processus électoral qui s’est déroulé dans un climat apaisé et, la régionalisation de la lutte armée contre la secte Boko Haram.

Cependant, selon les observateurs, l’élection de Buhari marque un tournant dans la vie politique du Nigéria. DEPUIS 1999, la scène politique a été dominée par le People’s Democraty Party (PDP) du président sortant Goodluck Jonathan. Ainsi le nouveau président qui appartient au All Progressives Congres (APC) suscite un grand espoir dans la lutte contre la corruption, l’amélioration de la situation socioéconomique et sécuritaire qui ont constitué le socle du programme de Buhari.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso a quitté Brazzaville ce 28 mai 2015 pour Abuja au Nigéria. Dans la capitale nigériane, le Chef de l'Etat congolais va prendre part, le 29 mai 2015, à la cérémonie d'investiture du nouveau président nigérian, Muhammadu Buhari.

L’occasion pour le président congolais, Denis Sassou N’Guesso de rencontrer le nouveau Chef de l’Etat du Nigéria, première puissance de l’Afrique de l’ouest, le pays qui vit la terreur de la secte islamique de Boko Haram, afin de discuter sur la question. Notons que la secte islamique Boko Haram mène la terreur aussi bien au Nigéria que dans certains pays d’Afrique centrale, notamment le Cameroun, et le Tchad. La crise qui a permise aux autorités de deux parties du continent (Afrique de l’Ouest et Afrique centrale) de se réunir afin de trouver les voies et moyens pour mettre un terme à cette secte qui terrorise les peuples de ces pays.

Parcours du nouveau président nigérian

Elu avec 54 % des voix contre 45 % pour le président sortant Goodluck Jonathan, le président Muhammadu Buhari n’est pas à sa première magistrature. Notons qu’il a dirigé le pays entre 1983 et 1985 suite à un coup d’Etat. Ce Musulman du nord du pays, âgé de 72 ans, a créé la surprise au Nigeria. Une surprise historique puisque sa victoire signe la première alternance démocratique et pacifique du pays le plus peuplé d’Afrique.

Le Chef de l’Etat élu démocratique a été militaire de carrière, ancien ministre du pétrole en 1976. Muhammadu Buhari a participé à deux coups d’État au Nigeria. Le premier, particulièrement sanglant, en 1966. Le second, en 1983 ; il renversa le président démocratiquement élu, Shehu Shagari, avant de prendre sa place à la tête d’une junte jusqu’en 1985.